• Effondrement du capitalisme

    Effondrement du capitalisme Karl Marx prévoyait l’effondrement du capitalisme avec une baisse constante du taux de profit du capital. En fait le capitalisme ne fait que s’adapter continuellement.

    Effondrement du capitalisme

     

     

     

    Après avoir exploité les esclaves, jusqu’au 19ieme siècle, puis piller les ressources des pays colonisés jusqu’au milieu du 20ieme siècle, la mondialisation et la délocalisation de l’industrie a permis d’exploiter les mains d’œuvre des pays pauvres, enfin dans les dernières années les politique d’austérité ont permis d’exploiter les pauvres et les classes moyennes dans leur ensemble en accroissant sans cesse les inégalités et la précarité. Quelle sera la prochaine étape avec la robotisation et l’intelligence artificielle ?

    Après la grande dépression des années 1930 et la seconde guerre mondiale, le capitalisme avait su se réinventer : compromis dans le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail, Etat protecteur, monnaie de crédit au service du financement de la production.

    Avec la crise inflationniste des années 70, il y a eu une financiarisation du capitalisme. L’attente de la rentabilité financière a entrainé une dégradation de la condition salariale. Mais  l’instabilité financière et économique n’a pas perturbé le processus d’accumulation à l’échelle planétaire.

    La crise de 2007-2008 n’a fait que concentrer le capital : la valeur des actifs accumulés au bilan des institutions financières a doublé depuis 2008.

    L’Etat et les banques centrales se sont avérés être deux leviers institutionnels fondamentaux par lesquels le capitalisme se relève de ses crises.

    • L’Etat à travers un interventionnisme promarché à l’échelle mondiale et une remise en cause des l’ensemble des acquis sociaux
    • les institutions monétaires avec une la politique des banques centrales entièrement tournée vers une aide aux marchés financiers participe à la bonne santé du capitalisme financier. Voir les Globalistes. Une histoire intellectuelle du néolibéralisme Quinn Slobobian (Seuil 2022).

     

    Les secteurs marchands ont étendu leur domaine (avec la baisse des services publics) : Education, Santé, Grand Age, Petite Enfance, … Même dans l’environnement les solutions de marché (quotas, compensation carbone, droit à polluer) ont la préférence des décideurs.

    Quelles seront les évolutions du capitalisme face à la polycrise actuelle ; crise économique, sociale, institutionnelle, géopolitique, écologique, ...

     

    Et si la transformation de l’Etat et de la monnaie permettait non pas de sauver le capitalisme mais de se sauver du capitalisme ?

    • Un Etat social, protecteur, redistributeur, producteur de services publics, rempart de la précarité et des inégalités sociales.
    • Une institution monétaire au service d’un projet de société centrée sur les limites planétaires et la dignité humaine.

     

    Il s’agirait d’une révolution, d’une bifurcation sociale-écologique. Et elle est possible dès aujourd’hui en privilégiant chaque fois que possible la gratuité, l’usage de ressources locales, l’économie sociale et solidaire, les services publics, et en combattant toute privatisation, toute marchandisation, toute discrimination, toute nouvelle liaison routière inutile, toute artificialisation des sols, ... 

    Cette période de début d’année n’est-elle celle des bons vœux… 

    voir dans le Monde du 6/01/2024 la chronique de Jézabel Couppey-Soubeyran 

    Marc-Noël Vandamme 

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