• L'Europe  renforce la chasse aux exilés

    Ce mercredi 10 Avril 2024, le parlement européen doit voter le texte censé remodeler la politique migratoire des 27.
    Mais la militarisation ultrasécuritaire des frontières est contraire et nuisible aux droits de l'homme.

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  • Journée internationale des migrants, le 18 décembreEn cette journée internationale des migrants, se réunit la commission mixte paritaire qui va décider du sort du projet de loi de Gérald Darmanin.

    Cette journée devrait être l'occasion de réaffirmer et de promouvoir les droits des exilés.

     

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  • Une série d'études publiées par l'OCDE vient tordre le cou aux élucubrations xénophobes de la droite et de l'extrême droite sur l'immigrations. La réalité des chiffres vaut mieux qu'un long discours.

    Pour ces derniers, elle serait " massive " et coûtant " des milliards aux comptes publics " et à l'origine de tous les maux de la France.

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  • Retour des enfants français de Syrie Retour des enfants français de Syrie Au total, 35 enfants de djihadistes français ont été ramenés de Syrie depuis l'effondrement de Daesh en mars 2019. 

    Alors qu’environ 250 enfants français sont retenus dans les camps de réfugiés dans des conditions inhumaines, le France persiste dans sa gestion au compte-gouttes de leur retour. 

     

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  • La question des sans abri et SDF n’est pas nouvelle, elle se pose depuis de très nombreuses années au point qu’elle a été un point central dans les programmes des élections présidentielles.


    Depuis 2017, les mesures autoritaires du gouvernement et de son président, les crises migratoires, la situation des réfugiés et plus récemment la crise sanitaire, sociale et économique engendrée par le Covid 19 ont fait resurgir la situation des sans abri et SDF. La France comptera plus d'un million de pauvres en 2020 et atteindra un record du taux de pauvreté !!!!!

    Mais combien sont-ils en France ?

    C’est ce que Manuel Domergue, directeur des études à la fondation Abbé Pierre, a estimé il y a quelques jours.
    Selon lui, ils 300 000 en France, soit deux fois plus qu’en 2012 (dernière enquête Insee) et trois fois plus qu’en 2001.

    Encore faut-il s’entendre sur le périmètre de cette notion et préciser ce que recouvre ce chiffre

    Selon l’Insee, la définition des sans abri englobe « toutes les personnes ayant dormi ….dans un lieu non prévu pour l’habitation (sans abri) ou dans un service d’hébergement ».

    Si la comptabilisation de ceux qui sont hébergés dans des centres d’hébergement est relativement aisée, ce n’est pas le cas des sans abri qui sont aujourd’hui en forte augmentation :


    • Dans les « établissements généralistes » (centres d’hébergement d’urgence, hébergement hôtelier, centres d’hébergement et de réinsertion sociale), l’Etat abritait en octobre 2020 180 000 personnes.
    • Dans le cadre du « dispositif national d’accueil (centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA), hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA) et centre d’accueil d’urgence (CAU), 101 000 personnes migrantes, demandeurs d’asile et réfugiés étaient, à la même époque, abritées.


    Cependant, dans l’article qu’il a publié sur le site d’Alternatives économiques le 18/11/2020 Manuel Domergue précise qu’il faut y ajouter :
    • Les personnes «sans abri, dormant sous une tente, dans le métro, dans une voiture » (en 2016 et à Paris 27000 contre 16 000 en 2011)
    • D’autres catégories : 15 000 personnes en bidonville, 100 000 personnes vivant en logement de fortune, 33 000 en chambres d’hôtel qu’ils paient eux-mêmes et 38 000 en sous location de logements loués à des associations.

    Ce qui permet à Manuel Domergue d’en conclure :
    « Ce chiffre de 300 000 est donc véritablement a minima. En réalité, le nombre serait sans doute bien plus élevé si l’on repérait toutes les personnes sans abri…..ainsi que toutes formes d’hébergement financées ou non par l’Etat »

    Pourquoi une dégradation de la situation ?

    Le gouvernement attribue cette dégradation à l’efficacité des mesures prises par l’Etat et notamment à l’augmentation des hébergements et, par conséquent et mécaniquement, au nombre de personnes qui ont pu y être accueillis.
    En réalité, le dispositif n’est pas adapté car il ne permet pas une sortie réelle et définitive de leur condition de sans abri.
    Le dispositif mis en place par l’Etat n’a d’autre effet que de maintenir les personnes dans le « provisoire (qui) dure, l’urgence (qui) se pérennise ».

    Pour Manuel Domergue, la cause est claire :

    « En conséquence, si le nombre de personnes sans domicile augmente, c’est notamment parce que le flux de nouvelles personnes sans logement augmente plus vite que celui des relogements des personnes sans domicile ».

    D’autres raisons qui expliquent la dégradation de la situation

    • Les expulsions locatives qui ont culminé en 2019 à 16 700 (baisse en 2020 liée au Covid), conjuguées à l’impossibilité grandissante de retrouver un logement (précarité financière, coût de l’immobilier, faiblesse des offres de logements sociaux).
    • Les carences des politiques publiques dans les autres domaines : santé, logement, enseignement, migrants, protection sociale….qui conduisent à l’exclusion et freinent pour les sans-abri le retour au logement.
    • Une politique du logement notamment mise à mal par la baisse des APL (2017) qui ne permet pas aux sans-abri de se réinsérer parce que les prix de l’immobilier sont en hausse mais également parce que les attributions HLM n’ont jamais pris en compte les sans-abri en leur réservant une réelle priorité.

    Des solutions qui existent et qui ont fait leur preuve

    « S’appuyer sur le plan logement 2017 en levant les freins qui l’empêchent de se réaliser »
    • Augmenter et élargir l’accès aux minima sociaux
    • Assouplir les régularisations (migrants, réfugiés)
    • Prioriser les sans-abri dans les attributions HLM
    • Revaloriser les APL et les aides à la pierre (accès au logement, construction de logements sociaux et très sociaux).

    Manuel Domergue en conclut :

    « Les recettes qui marchent sont connues et ont fait leur preuve. Ce qui manque est plutôt la volonté politique pour les dynamiser et ne pas se contenter de solutions d’hébergement provisoire qui ne résolvent pas le problème à long terme »

    Sources : Article de Manuel Domergue publié le 18/11/2020 sur le site d’Alternatives économiques. www.alternatives-economiques.fr

    PB


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  • Après l’incendie du camp de réfugiés de Moria sur l’ile Lesbos, qui a mis en situation dramatique 13000 personnes, l’Europe a décidé de prendre en charge 400 mineurs, (et le France 150) ! De qui se moque-t-on ? 

    L'Allemagne a annoncé qu’elle accueillait 1500 réfugiés, que fait la France ?

    Les pays européens doivent accueillir les réfugiés de Lesbos


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